Lorsqu’il s’agit de conservation des pêches, la capture et la remise à l’eau ne suffisent pas. La pêche responsable comprend la capture et la remise à l’eau, mais il est préférable de la combiner avec la restauration de l’environnement et des cours d’eau. Parfois, la restauration de l’habitat du poisson ne suffit pas et la pisciculture est nécessaire. Voici 3 groupes qui travaillent sur la restauration des habitudes des poissons pour donner aux pêcheurs de meilleures opportunités de pêche.
Tables des matières
1. Restauration du lac
La restauration de l’habitat du lac est un élément clé des clubs BASS Nation (www.bassmaster.com). Cette année, le Bass Angling Southern Style Fishing Club a travaillé avec la Commission des ressources fauniques de la Caroline du Nord pour placer des attracteurs de poissons au lac Sutton, près de Jacksonville, en Caroline du Nord. Après avoir effectué une enquête sonar sur les sites d’attraction, les biologistes ont déterminé que les améliorations étaient importantes pour fournir une couverture adéquate aux bars. Dans un effort de restauration du lac, une douzaine d’attracteurs Mossback Trophy Tree ont été ajoutés à des zones spécifiques du lac. L’achigan à grande bouche utilise ces zones pour se protéger des prédateurs et fait partie du processus utilisé pour accroître les populations de poissons.
2. Rétablissement des courants
La restauration de l’habitat des cours d’eau est la pierre angulaire des efforts de Trout Unlimited depuis la création de l’organisation (www.tu.org). L’objectif global de TU est de créer des ruisseaux et des rivières sains qui soutiennent de fortes populations de poissons. La restauration de l’omble de fontaine dans les eaux d’amont du Potomac en Virginie-Occidentale a nécessité la reconnexion de 7 miles de sources d’eau d’amont, la restauration de 3 miles d’habitat à l’aide de roches et de bûches pour créer des bassins, l’exploitation et la stabilisation des berges et la protection de 100 acres d’habitat par des clôtures, la plantation et la sécurisation des servitudes de conservation. Plus de 350 bénévoles ont participé à cet effort de restauration de l’habitat du poisson.
3. Restauration des espèces
L’empoissonnement après la restauration de l’environnement est idéal. Dans le cas du saumon atlantique qui figure sur la Liste des espèces en voie de disparition, une approche différente est nécessaire. Le projet Peter Gray Parr (www.wildatlanticssalmon.org) utilise des méthodes scientifiquement prouvées développées par feu Peter Gray. Les perroquets sont élevés dans une écloserie à côté d’un ruisseau qui coule de l’eau de la rivière dans laquelle ils sont nés. Les vitesses de l’eau sont augmentées pour conditionner les poissons à la survie, et ils sont stockés à l’automne lorsque leur métabolisme ralentit et qu’ils n’ont pas besoin de chercher de la nourriture. Plus de tacons survivent et migrent vers la mer où ils ont une chance de frayer à nouveau. Et il reste encore beaucoup à faire pour retirer le saumon de l’Atlantique de la liste des espèces en voie de disparition.
La restauration de l’habitat du poisson représente la conservation à son niveau le plus important. Impliquez-vous là où vous le pouvez et aidez à faire une différence.